Vers une horticulture résistante et durable

Saviez-vous que pour 99,7 % des producteurs des serres high-tech, les méthodes de contrôles biologiques sont la norme ? Pour protéger leurs plantes contre les insectes nuisibles, ils utilisent annuellement 511 000 ennemis naturels de ces insectes par hectare. Sous serre, l’utilisation de ces méthodes de contrôle biologiques est un mode de protection durable qui évite d’avoir recours à des produits phytosanitaires chimiques. Parallèlement, le secteur porte un intérêt croissant à la santé et la résistance des plantes. En cette Journée de la biodiversité biologique, nous mettons en avant l’aspiration du secteur horticole à rendre la culture des légumes la plus naturelle et durable possible, aujourd’hui et demain.

Les pionnières de la durabilité

« Actuellement, les supermarchés ne distinguent que les produits biologiques (cultivés en pleine terre, sans produit phytosanitaire chimique) et les produits non biologiques. Les fruits et les légumes qui ne sont pas cultivés en pleine terre sont donc automatiquement classés comme non biologiques. Cela est étonnant, car la culture d’une tomate dans une serre high-tech aux Pays-Bas est très naturelle, durable et n’intègre pas de produit phytosanitaire chimique. Selon moi, les serres high-tech sont les pionnières du développement durable », déclarait Sander van Golberdinge, responsable des affaires publiques chez Grodan, dans un précédent entretien.

 

Dans le même entretien, Peter Maes, directeur Marketing Corporate chez Koppert Biological Systems, réfléchissait aux progrès qu’il voit dans la serre high-tech : « Les producteurs cherchent de plus en plus à cultiver des produits savoureux aussi efficacement et durablement que possible, en ayant recours au minimum aux produits chimiques et en utilisant au maximum des processus biologiques. Nous remarquons également l’intérêt croissant qui est porté à la santé et à la résistance de la plante. »